Cette rubrique n’a pas pour vocation de juger, mais de faire part de ce qui nous a surpris, bien entendu et c’est humain, on voit souvent les aspects négatifs, au regard de notre culture, en premier.

La gentillesse des équatoriens, qui sans etre omniprésents et hyper curieux savent se rendre disponible si on a besoin d´un renseignement. Ils savent rigloer de voir Noé en poncho sans que cela ne soit jamais méchant.

L´état des routes principales qui est plutôt tres bons, bien meilleur que ce que l´on aurait pu croire.

Le nombre important de chiens que l´on voit partout se promener.

Le cout de la vie, qui en dehors des Galapagos est plutôt bon marché, c´est ici que nous avons le carburant le moins cher depuis le début de notre périple et les menus du jour dans les petits comedors sont bien souvent a 2 dollars pour une soupe, un plat et une boisson ! Autant dire qu´on cuisine moins ici !

La circulation se fait ici aussi, comme en Colombie, au klaxon et il faut savoir que le piéton n´est jamais prioritaire !

La propreté des routes et des villes. Cela tient semble t´il plus au fait que les moyens humains sont mis en place pour le nettoyage qu´a une réelle prise de conscience, mais tout de meme ! Il y a de plus de la communication pour sensibiliser au respect de l´environnement.

L´existence d´équipements collectifs, on retrouve des parcs, des jeux pour enfants, … a destination de tous les habitants.

La diversité des décors, il y a dans ce pays les paysages des Galapagos, ceux des montagnes et le début de la foret amazonienne !

Le 21 avril, on franchit la frontière de l´équateur, on est à 2950 mètres d´altitude, jusqu´a 3500 mètres il parait qu’on est tous égaux, par contre au-delà le mal des montagnes peut se faire sentir pour certains…on verra

Depuis notre départ, c´est le premier passage de frontière qui est aussi agréable…facile …et gratuite

Juste un tampon pour valider la sortie de Colombie, un nouveau tampon pour l’entrée en Equateur et un petit papier pour Stanley qui justifie que c´est une importation temporaire. Tout ça rapidement et avec le sourire …

La personne qui vient relever les numéros de châssis est super sympa, nous pose plein de questions sur notre voyage et nous vante son pays...

Nous voici donc dans un nouveau pays hispanophone, la monnaie utilisée est le dollar américain… et la contrairement aux états unis on trouve des pièces de 1 dollar et de 50 cts

Fini les pesos colombiens ou on devait diviser par 2300 pour  trouver des euros…autant vous dire que les divisions du CNED par 10, 100 et 1000 c était …fingers in the nose…comme dirait Tom.

Nous passons en Equateur  un samedi, et comme il n y a pas de bureau d´assurance a la frontière  nous allons devoir trouver un bureau dans une ville …après le weekend

Histoire de remuer le couteau dans la plaie on vous dit aussi qu’ici le litre de diesel est à 21 centimes d´euros…

Et qu’un menu du jour…dans un petit resto c’est 1.5 euros, avec soupe boisson et plat, bon d´accord c´est souvent riz, poulet mais quand même !

Grosso modo ça s´annonce plutôt bien, d´autant plus et la encore c´est une grande nouvelle, les enfants ont terminé toutes leurs évaluations de l’année, cela ne signifie pas que le programme est fini mais au moins on n´aura plus la pression des dates butoirs de renvoies de copies. On va donc s´octroyer des petites vacances…très attendues par les parents et les enfants

Notre objectif du jour est d´arriver à Quito pour récupérer Frédo le frère d´Arnaud et Christelle le 23 avril. 2 jours pour faire 240 km ça devrait le faire … d´autant que les routes, et la encore un bon point pour l´Equateur, sont très bonnes et tres belles, et beaucoup moins raides qu´en Colombie. C´est Stanley qui est content…

Le 23 on arrive à Quito…on trouve un petit parking d’hôtel pas très loin de l’aéroport et à 17h les enfants sont avec les petits panneaux qu’ils ont confectionnes pour accueillir nos voyageurs. Quelle déception….quand sur le tableau d’affichage  le vol tant attendu est noté avec 7 heures de retard…il y a un orage et leur avion a du faire une escale a Guyaquil..

Arnaud ira donc seul les chercher a minuit. Le lendemain c´est Noel dans le camping-car. En plus des retrouvailles, les normands sont venus chargés de cadeaux.

Puisqu’on est à Quito on profite pour visiter, bon on est pas fan de grande ville, mais la simplicité des transports en commun et le centre historique de Quito rendent sa visite agréable.

 On est surtout surpris par la gentillesse des gens, à chaque fois qu’on regarde notre plan un habitant s’arrête pour nous proposer son aide ! C’est génial mais le seul petit problème c’est  que s’ils ne savent pas répondre à notre question ils nous répondent quand même …et si on ne s’en rend pas vite compte on est encore plus paumé.

Le lendemain direction LE MILIEU DU MONDE ou la midad del mundo, l’endroit mythique ou l’on peut poser son pied sur la ligne de latitude S 0º00´000´´

Petite pause pour la nuit près de la cascade de Peguche, le sentier est bordé d´eucalyptus,et la chute bien sympa.

On dort sur le parking de la cascade, ou de nombreux enfants viennent y decouvrir la petanque

Tom ne se fait pas prier pour une partie de foot, mais avec l´altitude il revient bien rouge !

Apres pour faire dans le local nous prenons la direction D´Otavalo ou des indiens proposent leur artisanat sur le marché .

On en profite au passage pour y trouver une assurance...5 dollars pour un mois...on a une etiquette mais aucun contrat...autant dire que pour ce prix la, on doit pas etre tout risque

On en profite pour acheter quelques vêtements chaud pour les enfants…et oui si vous allez entrer dans l’été, nous nous allons direct dans l’hiver !

les gens et en particulier les indiens portent encore les habits traditionnels

les hommes et les femmes

ce qui n exclue pas le modernisme

Pas question pour Fredo et Christelle de venir en Equateur sans allez voir les célèbres plus grosses tortues du monde… on décide donc de casser le budget et de les suivre…

A Bientôt pour les Galapagos…

Nous sommes à 250 km du  petit village de Salento que nous pensons atteindre en début d´après-midi.

Le paysage est magnifique et nous régalons de ces montagnes toutes vertes, la conduite est très sportive car la route est montagneuse et il y a des tas de camions et des tas de camionneurs qui doublent sans visibilité en plein virage.

Tant qu’ça descend ça va, Stanley préfère freiner qu’ être en sous régime, le temps est nuageux mais il ne pleut pas, on arrive même à faire des devoirs, les enfants sont de bonnes composition en ce moment et savent que síls bossent bien, ils auront 3 semaines de vacances quand leur tonton arrivera (les premières vacances depuis Noel) Puis tout à coup on attaque la grosse montagne…ça monte …ça monte et c’est à nous de doubler ces gros poids lourds car sinon Stanley souffre trop en première …le brouillard apparait et on grimpe toujours… petite halte pour travaux sur la route, des gens s’agglutinent pour nous vendre des choses à grignoter…puis il y en a un qui se met à mettre des grands coup de bâtons dans nos roues, Arnaud sort…un peu énervé…le type lui demande une pièce parce qu´il a vérifié les pneus ! pi quoi encore

On repart dans ce brouillard et cette montée infernale la tension monte autant que l ´altitude 3250metres, Stanley souffre et cale en plein démarrage en cote, on recale une deuxième fois …la troisième fois est la bonne on repart et 500 mètre plus loin…ca y est on redescend…en même temps que la tension.

On atteint Salento en fin d’aprèm

La première impression que l´on a quand on arrive dans ce village c´est …qu’est ce qu’on fou ici ? Maintenant qu´on y est on va au moins y passer la nuit.

Il nous faut trouver de l´eau clair…les pompiers de la ville nous disent qu’ils en ont pas… des pompiers sans eau ça existe ! Oui oui à Salento

Bref on trouve une station avec gasoil et eau et on en profite pour nettoyer notre réservoir ou une épaisse couche de boue s´était installée

Autre aubaine un parqueadero juste en face on va s´y garer c’est à 500 m de la place principale et a 500m d´un lavomatique

Petite balade jusqu’ a la place et la…et là on comprend pourquoi on est venu

Ce village n’est pas un village colonial mais il a la particularité d’avoir plein de petites maisons colorées, les gens y sont souriants et accueillant. Faut dire que la ville a essentiellement l’air de vivre du café et du tourisme et des touristes on en croise pas beaucoup…

On ressent vraiment la vie du village, les gens qui rentrent du travail, font leur courses ou ceux qui viennent faire un billard ou boire une bière. On s´installe donc à une table pour contempler tout ça et s’imprégner de cet atmosphère.

Le lendemain petite escapade au mirador qui nous offre une vue spectaculaire sur la vallée de cocora et le rio quindio

J´en profite en descendant pour déguster un petit café…ben oui on est en plein dans la vallée du café faut bien tester…une petite garrotte tombe a point, dans 3 minutes me dit la señora, on assiste donc à la préparation de ce fabuleux nectar, une casserole d´eau bouillante et un bout de tissu rempli de poudre celui-ci est mélangé et remué dans l´eau puis épreint pour être servi dans une grande tasse

Je bois donc ce jus de chaussette …qui est sucré …beurk

    ´´

Les routes de la Colombie sont tres vertes, et au mois d´avril il n´est pas rare de voire de la pluie tous les jours...ami normand on est avec vous !

le temps change tres rapidement et on peut passer d´un tres grand soleil a un violent orage en quelques minutes

Nos villages "etapes" sont plutot des endroits touristiques mais la Colombie ce n´est pas que ca et nous traversons souvent des villages beaucoup plus pauvres.on constate que l´ane et le cheval sont encore tres utilisés aussi bien dans les déplacements que dans les champs .

 Villa de leyva, cet incontournable de la colombie se situe a plus de 2500m d´altitude et nous sommes contents de retrouver un peu de frais, apres les 35 degrés de Cartagena un petit 10 n´est pas de refus pour passer une bonne nuit

Nous avons d´autant plus apprécié cette ville car nous y avons retrouvé la famille 1000 bornes et quelques...nous avions déja croisé Sophie, Thierry et Briac a Quebec....en juin 2011.

Villa de Leyva est encore une ville coloniale classe au patrimoine national sa particularité c´est sa place centrale qui est si spacieuse qu´on a l´impression qu´elle est disproportionnée par rapport au reste.toutes les maisons sont blanches et reblanchies tous les ans.Villa est tres touristique et contrairement Baricahra, beaucoup de colombien y viennent en vacances ou restent plusieurs jours en we.

     On y a trouvé une tres bonne boulangerie francaise...c´est dimanche..Croissant pour tout le monde

                                        Meme a 2500 m d´altitude on trouve certaines especes de palmiers 

une petie idée pour le club des tricoteuses